L’EQUIPEMENT DU PÈLERIN 
 
 
 
Parmi le plus important : 
 
- un sac à dos bien ajusté, pas trop lourd (12 kg), et muni bien sûr de la traditionnelle coquille du pèlerin ; 
 
 
 
la nôtre était particulièrement chargée ! 
 
 
- des documents pour se repérer : connaître les courbes de niveau de l’étape n’est pas indispensable, mais ça aide ! 
Sur internet, des centaines de sites pour le pèlerin du 21° s. ! 
 
- et surtout des chaussures confortables et des pieds à surveiller !! 
Comme, par exemple, les mettre en l'air pendant 10 minutes à chaque arrivée. 
 

 
 
Car, s’il n’est pas nécessaire d’être très sportif pour « pèleriner » vers Compostelle, l’hygiène du corps doit être rigoureuse. 
 
 
 
Une ampoule mal soignée peut tout arrêter : 10 pour cent des pèlerins abandonnent avant le 5ème jour ! 
 
 
 
LES HÉBERGEMENTS 
 
 
Au début, c’est la question qui préoccupe beaucoup : où va-t-on dormir, et manger ? 
Et comment trouver son chemin ? 
Pas de souci pour le chemin : du Puy à Saint-Jean Pied de Port, il suffit de suivre le balisage du GR 65 (chemin de grande randonnée) fort bien fait (deux traits, rouge et blanc) avec aussi les repères (parfois amusants) propres aux pèlerins ! 
 
 
 
Sur la partie française, même s’ils sont moins nombreux qu’en Espagne où l’affluence est beaucoup plus grande, les hébergements sont cependant variés et plutôt bien répartis ; on choisit en fonction de son cheminement personnel et … de son budget : institutions religieuses, gîtes de pèlerins (communaux ou privés et où l’on trouve ce qu’il faut pour cuisiner), locations en camping ou à la ferme, chambres d’hôtes, pensions, hôtels. 
 
Il est d’usage de réserver, au plus tard le matin pour le soir, mais beaucoup préfèrent laisser faire la providence, quitte à marcher un peu plus si l’accueil n’est pas possible. 
 
Un ouvrage précieux, qui détaille tous les hébergements aux abords du Chemin, équipe chaque pèlerin : « Miam-Miam-Dodo » de Jacques et Lauriane Clouteau aux éditions du Vieux Crayon. 
 
Plus nous avons progressé dans notre cheminement, moins ces préoccupations matérielles nous sont apparues importantes. 
 
En privilégiant le logement chez l’habitant et en cuisinant très rarement, nous avons dépensé en moyenne 65 € / jour pour le couple. On peut donc faire moins cher.